Top Albums 2019 – Jah (1/5)

Pour bien commencer 2020, les Lads vous proposent leur top de l’année écoulée. Premier à se lancer, Jah vous présente deux de ses albums préférés de 2019 : le dernier Metronomy et le repress de Plantasia.

Metronomy – Metronomy Forever (Because Music)

Année chargée pour Metronomy. Lancée par la réédition anniversaire de son premier succès Nights Out (2008, Because Music) et suivi d’une folle tournée estivale passant par la Route du Rock, 2019 a surtout été marquée la sortie du cinquième album du groupe britanique : Metronomy Forever.

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Un album évidemment pop, puisque c’est dans ce registre que la bande à Joseph Mount excelle (Lately), mais qui s’en éloigne aussi parfois ostensiblement. Miracle Rooftop se veut ainsi une ode aux influences club et électroniques de Mount tandis que Upset My Girlfriend renvoie davantage au folk juvénile de son enfance. Le tout se distingue par une constance dans l’éclectisme et dans la qualité des titres qui composent Metronomy Forever. Un marqueur évident de maturité qui permet sans aucun doute à Metronomy d’accéder à la postérité.


Mort Garson – Mother’s Earth Plantasia (Sacred Bones)

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Parmi les meilleurs albums de 2019, on retrouve quelques rééditions de disques parus plusieurs décennies plus tôt. C’est le cas de Mother Earth’s Plantasia de l’artiste Mort Garson. Passé complètement inaperçu lors de sa sortie en 1976, il est enfin et pour la première fois réédité sur le label Sacred Bones.
Sous-titré « warm earth music for plants… and the people who love them », Plantasia est donc avant tout un disque pour les plantes. Un album-concept fondé sur une approche empirique et spirituelle du jardinage qui prescrit l’écoute de sons modulaires pour stimuler la croissance des végétaux. Mais passé ces racines quelques peu occultes, Plantasia dévoile une musique électronique délicate et chaleureuse, à l’avant-garde de ce qui deviendra par la suite l’ambient façon Brian Eno. Composée entièrement à l’aide du mythique synthétiseur Moog, l’œuvre de Mort Garson se présente ainsi comme un incroyable odyssée bucolique où les abeilles butinent des fleurs psychotropes et où les Hommes ne font qu’un avec Dame Nature.

Ajoutez un livret de jardinage illustré et une carte de téléchargement à planter dans la version vinyle, et vous obtenez la réédition réussie de l’un des monuments les plus importants de la musique électronique du 20ème siècle.


Mais aussi :
NST and The Soul Sauce – Versions (Eastern Standard Sounds) → Short review : live-report Trans 2019
Minyo Crusader Echoes of Japan (Mais Um Discos) → Idem
The Mystery Lights – Too Much Tension! (Wick Records) → Review et live-report @ Ubu, Rennes
Abdallah Ag Oumbadougou – Anou Malane (Sahel Sound)

Jah

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